Le corps Glorieux du Christ est immatériel

Les apparitions du Christ révèlent un corps glorieux non-charnel, mais nos perceptions limitées empêchent de pressentir par l’esprit un état plus subtil où la matière volatilisée déjà n’est plus.

 Le corps de résurrection du Christ est-il charnel ?

Prenons l’Evangile selon Saint-Jean, 20, 26 : Arrive Jésus, toutes portes fermées, qui se tient devant eux et qui dit : Paix à vous » ! 27 : Puis il dit à Thomas : « Amène ici ton doigt et regarde mes mains ; puis amène ta main et met-la dans mon côté. Et ne soit plus incrédule, mais croyant ». 29 : Jésus lui dit : « Tu crois parce que tu m’as vu ! Heureux ceux qui croient sans avoir vu » !

- A l’évidence on admettra : un corps de chair ne peut pas traverser la matière. Jésus apparut « toutes portes fermées » ? Cela veut dire : il se manifesta en esprit uniquement, trans-paraissant sous une forme en apparence humaine pouvant être observée et approchée.

- Mets ta main dans mon côté : Il s’agit de l’action gestuelle : « porter la main », établir un contact mais vibratoire avec quelque chose. Thomas portant la main vers le personnage apparemment visible, dut éprouver une sensation proche de celle que procure le sens du toucher sans qu’il s’agisse pourtant de cela, n’ayant pas à faire à un corps palpable. C’est la seconde évidence, car Jésus lui dit bien : c’est parce que tu m’as vu !

- touchez-moi et voyez; un esprit n’a ni chair ni os : le Christ ne voulait pas se montrer sous son aspect divin pour que les disciples et ceux qui avaient cru en lui avant sa crucifixion croient en l’accomplissement de sa résurrection. C’est pourquoi, le Christ se rendait visible devant ses disciples. Il pouvait matérialiser un corps sous un aspect invisible devenant visible et assez manifeste, démontrant ainsi qu’il pouvait "imiter" boire, manger, rompre le pain, mais entendons bien : à l’état immatériel. Dans le voisinage proche de la terre, des esprits moins évolués peuvent apparaître partiellement ; rares sont ceux qui y parviennent totalement, tout dépend de l'évolution et de l'état aurique, c’est pourquoi le Christ dit : un esprit n’a ni chair ni os.

Le bouddhisme dit de Jésus qu’il était sur le chemin de l’éveil ? En vérité, durant la première partie de son cheminement terrestre c’est possible, mais à compter de la Transfiguration, il s’agit plus d’un être à demi-divin qui le deviendra totalement par la suite.           

La tendance commune a pris pour « argent comptant » les textes bibliques sans chercher plus loin. Pour beaucoup, le corps de résurrection se rapporte à la corporalité de l’être sur un plan physique. Or en réalité, il en est autrement.

Combien de théologiens, d’érudits, d’écrivains, autant de chrétiens dont les Pères de l’Eglise en général affirment : « Le corps Glorieux du ressuscité est un corps réel, transformé, mais charnel ». Cette assertion relève plus du domaine du fantastique et d’une naïveté sans borne que de la réalité, même si la bonne foi porte à croire le vraisemblable, et non le vrai.

Bien sûr, recouvrer son corps mais transformé réconforte peut-être. De cette manière on tenterait de tromper la mort provocant la disparition totale de l’être, oui, mais pour la partie charnelle uniquement, car à force de « s’acharner » à vouloir rendre charnel le corps de résurrection, on oublie l’esprit. Celui-ci n’a nul besoin de son enveloppe physique pour poursuivre son évolution ou au contraire sa régression au-delà de la mort. Si c’était le cas, pourquoi la résurrection étant une progression et une accession (par paliers) à un monde dans la Lumière surpassant les limites du monde invisible, comprendrait-elle une involution ou survivance d’un ancien corps, quand bien même ce dernier changerait d’aspect ? Les dessins de l’Eternel seraient incohérents ? Or dans la vie de la nature, les quatre règnes, et dans l’entièreté de l’univers connu et inconnu, la cohérence est omniprésente, réglant et régulant sans cesse les cycles d’un devenir dans tous les « Temps » : de même dans d’autres mondes inimaginables et « à venir ». ..

Il faut reconnaître que le concept de retrouver son corps de chair hors de la matière, donc sur un plan immatériel est d’une part, un peu « abracadabrant » et d’autre part, si par magie, la résurrection permettait de retrouver son corps différent, mais de même nature, ce qui semble n’être qu’une vue de l’esprit humain et une préoccupation certaine pour un bon nombre, une question se pose : à quelle période de ma vie ressemblerais-je une fois la métamorphose accomplie, 1, 2, 3, 77 ans ?

Trêve de plaisanterie ! Qu’il y ait croyance ou non en une résurrection charnelle, cela n’a aucune importance dans l’absolu. Pour tous ceux qui croient, la Promesse du Christ résonne dans l’Eternité. Il est une vérité vraie « hors du temps » et la Foi y conduit.

Partisans de « Saint-Thomas ! » Réveillons-nous ! Levons un voile afin que la lumière éclaire le corps du ressuscité, réel en effet, mais sur un plan supérieur et non palpable.

Thomas aurait touché les plaies du Christ ?

Cette histoire a été interprétée sans tenir compte de l'état divin du Christ. Le ressuscité n'a t-il pas dit, étape par étape : « La paix soit avec vous ! » avant de s'adresser à Thomas : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il s'agirait plutôt d'avoir « vu ». « La paix soit avec vous ! » signifierait : un état de grâce que seul le Seigneur pouvait manifester et soutenir dans le lieu ou l’endroit où il apparaissait pour qu'il soit possible de (le) « voir » sur un plan supérieur et non-physique.

C'est ce que les Pères de l’Église n'ont jamais compris ni su interpréter, de même que beaucoup d’autres lettrés, qu'ils soient des théologiens, des philosophes, des historiens, ou encore des illuminés ..

A cette occasion, dévoilons succinctement « les ignares du temple », les faux enseignants de la parole biblique, les soit-disant professeurs de religion, aspirant leur prochain dans le gouffre de leur ignorance innée.

Prenons : 

Arnaud Dumouch

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Plus sérieusement présentons :

Jésus Résurrection Astrale

Par Pierre Puccio